La charpente est l’un des éléments fondamentaux d’une construction. Il s’agit d’une ossature sur laquelle reposent les matériaux de la couverture de toiture, et qui reçoit les matériaux isolants. On détermine sa forme en fonction de la région dans laquelle se situe la construction, de son lot d’aléas climatiques ainsi que des besoins du maître d’ouvrage. Dans la majorité des cas, une charpente en bois est de forme triangulaire. On en distingue plusieurs types, mais dans le cas présent, nous allons nous attarder sur la charpente en bois en passant en revue ses éléments constitutifs.
Les chevrons, partie essentielle d’une charpente
Autrement appelée charpente traditionnelle, la charpente en bois est l’apanage des constructions anciennes. Cette ossature demeure plébiscitée de nos jours, notamment pour sa durabilité, son côté écoresponsable, son esthétique inimitable et intemporelle, sa solidité et sa résistance. Parmi ses éléments essentiels figurent en tout premier les chevrons. Leur rôle est de garantir une répartition optimale du poids de la couverture à mettre en place.
Comme on peut le constater sur dispano.fr, ce sont des pièces en bois d’une certaine longueur et de section rectangulaire ou carrée. Si ceux d’antan étaient faits de chêne ou de châtaignier, les chevrons d’aujourd’hui sont principalement en résineux. Ils se fixent sur les pannes, sont posés dans le sens de la pente de la toiture et supportent les liteaux sur lesquels sont placées les tuiles de couverture. Leur espacement est déterminé en fonction :
- de leur section,
- de la charge qu’ils vont supporter,
- de l’ampleur du vent et de la neige (selon la région),
- de l’espacement des pannes,
- du débord de la toiture.
À ces éléments s’ajoutent ensuite les pannes.
Les pannes, ces pièces de bois horizontales
Éléments clés de toute charpente traditionnelle et d’une bonne toiture, les pannes font référence aux pièces horizontales qui reçoivent les chevrons et qui sont posées sur les fermes. Elles servent plus précisément de support pour la future couverture, supportent les chevrons et relient les pignons et les fermes entre eux. Ceci étant, elles sont soumises à d’importantes charges. Une charpente en bois se compose notamment d’une panne faîtière (se trouvant à son sommet), d’une panne sablière (au niveau du bas de pente) et de pannes intermédiaires (installées entre la panne sablière et la panne faîtière).
L’arbalétrier dans une charpente
L’arbalétrier est une pièce maîtresse d’une ferme de charpente. Cette dernière fait référence à l’assemblage triangulaire de poutres s’élevant transversalement et verticalement par rapport à la longueur de la toiture. L’arbalétrier est de forme oblique et son rôle consiste à supporter les versants du toit, d’en garantir la stabilité et de maintenir comme il se doit les autres éléments de la charpente en bois. C’est donc cette pièce qui détermine le niveau d’inclinaison ainsi que la forme finale du toit qu’il supporte.
L’entrait, la base du triangle
L’entrait se rapporte à la poutre horizontale qui sert de base à l’assemblage triangulaire qu’est la ferme de charpente. Dans ce schéma, il relie les arbalétriers par contacts bois sur bois, ou par assemblages mécaniques par le biais de pointes, boulons et broches. Selon la forme de la ferme dont il fait partie, cet élément fondamental peut se présenter sous différentes formes : entrait de ferme simple, entrait retroussé, entrait oblique.